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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 17:22

 

Croyez-nous ou pas mais les 17 heures de bus pourtant en semi cama(à moitié allongé) sont passées comme une lettre à la poste et nous voilà frais et dispos à « Salta la linda »(Salta la belle),

 

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la capitale du nord de l’argentine. Cette ville est touristique mais très agréable, avec son architecture coloniale et ses orangers qui bordent la place centrale.

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Notre hostal « Casa de la Teresita » est aussi très agréable et parfait pour travailler. 

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Salta possède aussi plusieurs musées notamment sur la culture précolombienne que nous nous apprêtions à visiter mais ce jour-là c’était la journée portes-ouvertes dans tous les musées d’Argentine, mauvaise pioche car tous présentaient des queues interminables. Nous nous sommes donc retrouvés dans le quartier des penas (prononcer pegniasse) sortes de bodegas très animées avec des groupes musicaux locaux et regroupées dans une rue remplie de stands sympas qui nous ont fait oublié notre déconvenue culturelle du jour.

Autre compensation, les parillas, restaurants de viandes grillées, sont nombreux et d’excellente qualité et nous comprenons que les argentins mangent en moyenne 70kg de viande par an au lieu de 20kg pour les français…Nous finissons par rêver d’une simple ratatouille, de haricots verts frais et de fruits de saison !  Nous avons fini par trouver un musée privé ouvert le lundi (Musée des arts précolombiens) qui recélait une collection impressionnante d’objets et de tissus incas, aztèques, mayas d’une rare beauté, avec des gens passionnés, un peu « space » mais passionnés. Et il y a de quoi tant l’histoire de cette région et ces cultures sont riches et surprenantes. 

  Après quelques jours à Salta nous avons loué une voiture et avons mis le cap au sud en direction de Cachi. En route nous avons rencontré un jeune israélien de 25 ans qui voyage seul en faisant du stop (!) et avec qui nous avons bien échangé. Il faut vraiment avoir cet âge pour parcourir le monde en prenant autant de risque… La route pour Cachi est impressionnante

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car on monte à plus de 3000m d’altitude sur une route en terre au milieu de grands cactus magnifiques, et des grands comme ça on en trouve pas chez Truffaut !

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Les paysages sont superbes et étonnants avec ces sentinelles aux épines qui brillent au soleil couchant.
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Est-ce l’altitude mais les enfants profitent d’un arrêt photo pour se lâcher, danser sur cette route si droite au milieu de nulle part et font ce qu’ils ont toujours rêvé de faire : s’allonger au milieu de la chaussée…

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Nous n’osons même pas imaginer ce que ce sera quand nous passerons la barre des 4000m en Bolivie ! 
Donc, les grands cactus nous ont accompagné jusqu’à Cachi,

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mais aussi les piments rouges qui sèchent au soleil de ce désert en altitude avec leur belle couleur rouge telle qu’on peut la trouver au Pays Basque.

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 Ce village au pied des montagnes est vraiment typique, tous les habitants sont des indiens très typés, complètement indifférents à notre présence, mais moins à celle de la police qui sillonne les rues sans que nous sachions si c’est normal ou exceptionnel. Mais nous trouvons que le nombre de policiers est important au regard de l’importance du village. En fait, nous nous apercevons que sur tous les sites touristiques la police est bien visible, ce dont nous n’avions pas l’habitude jusqu’à présent.

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De Cachi nous continuons notre route vers le sud via une route ou plutôt une piste qui longe une vallée presque asséchée. La poussière est telle que nous la sentons à l’intérieur de la voiture même les vitres fermées.

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Les maisons que nous rencontrons sont en briques de pisée, souvent délabrées, rarement habitées, sur des kilomètres  de quasi désert.

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Les rares animaux que nous croisons sont un petit renard du désert

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et plus loin un serpent maousse-costaud d’un mètre cinquante qui traversait devant nous, une raison de plus pour ne pas nous éloigner en dehors de la piste quand nous prenons des photos…  

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 La piste devient vraiment « dakkaresque »lorsque nous découvrons le village de Molinos, sa superbe église andalouse et son hacienda, havre de paix et de de bon goût, superbe demeure au style argentin aristocratique dans laquelle nous allons manger un repas inespéré dans ce désert, une vraie bonne surprise.

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Plus loin les roches sont de plus en plus torturées et belles et soudain une nuée d’oiseaux envahie la route comme dans le film d’Hitchcock.

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Ces oiseaux sont de magnifiques perroquets vert et bleus qui squattent les fils électriques sur des centaines de mètres. Ils font un boucan d’enfer mais quel spectacle !

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Enfin, nous arrivons à Cafayate, en traversant des vignes immenses car la région est connue pour ses crus parmi les meilleurs d’Argentine, hummmm. 

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D’ailleurs dès le lendemain nous visitons une winerie (ou bodega) dans laquelle nous avons dégusté le meilleur vin rouge de notre voyage, mais à plus de cent euros la bouteille, cela s’explique.

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Mais bon sang quel vin ! Après cette dégustation avec modération, nous avons découvert les sites géologiques spectaculaires « l’amphithéatro » et « la gorge del diablo », toujours sous un soleil chaud juste comme il faut.

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 En remontant vers le nord nous nous sommes arrêtés dans un boui-boui pour manger et nous avons voulu tester les spécialités locales : les humitas, pâte de maïs et fromage cuite à la vapeur dans une feuille de maïs, et les tamalès, boule de pâte de haricots blanc fourrée d’une bouillie de viande non identifiée. Je ne sais pas si nous sommes mal tombés ou si leur goût était vraiment authentique, toujours est-il que nous n’avons pas pu les manger et notre paquet de chips que nous avions négligé jusque-là nous a paru soudain succulent.

Après une longue route, goudronnée celle-là, nous avons passé la nuit à Jujuy (prononcer Rourouille !) une ville au nord de Salta, très jeune, très animée d’autant plus que c’est la fête de l’indépendance de l’Argentine. C’est drôle de penser qu’il y a un peu plus de deux cents ans ce pays n’existait pas, ou plutôt cette nation, car ces terres étaient habitées par des civilisations développées depuis bien longtemps.  En continuant vers le nord le paysage change et les montagnes se teintent de vert, de rouge, de rose, de jaune, une vraie palette de peintre, une merveille.

 

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Une halte à Pourmamarca nous permet de voir de plus près ces étranges couleurs, et le village est resté typique.

 

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Nous arrivons ensuite à Tilcara où là aussi la fête de l’indépendance bat son plein pour notre plus grand bonheur car c’est un vrai défilé : des « caballieros »en tenue, avec et sans leur cheval, 

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  des mamies qui arborent avec fierté leur drapeau aux couleurs nationales

 

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et des jeunes filles en costumes, superbes.

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Nous continuons le lendemain jusqu’à 2900m d’altitude à Humahuaca, une bourgade avec un drôle de monument gigantesque à la gloire de l’indépendance et un rite étonnant : à midi pile, chaque jours sur la façade d’une église apparaît un automate en forme de prêtre Saint Auguste qui vient bénir les dizaines de fidèles et touristes qui se massent avec ferveur, comme un coucou qui sortirait de son horloge.  Etrange. 

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Nous avons aussi trouvé d'où provenait la photo du guide Lonely Planet ...
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Au retour vers Tilcara, les paysages continuent de nous étonner comme ce cimetière qui trône sur une bute et les roches toujours plus colorées.

 

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Nous finissons en beauté notre périple au nord par une balade avec des lamas dans les hauteurs de Tilcara.

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Ces animaux sont marrants, affectueux ou bagarreurs, n’hésitant pas à cracher sur tous ceux qui les importunent.

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Les enfants sont enchantés par cette rencontre et notre balade fut une réussite avec un guide super gentil dont le grand père corse avait fait fortune ici jusqu’à posséder 30 000 ha de terres et 3 000 chevaux !  Incroyable.

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Un accueil chaleureux dont nous nous souviendrons.

De retour à Salta, nous visitons enfin ce fameux « Musée d’archéologie de haute montagne »qui présente entre autre une incroyable momie d’enfant Incas trouvée en 1999 au sommet du volcan Llullaiaco.  Trois momies d’enfants ont été retrouvées sur cette plateforme cérémoniale dans le cadre d’un rituel connu sous le nom de Capacocha. Ceux-ci sont présentés de manière très respectueuse et leur contemplation est très émouvante tant les corps sont bien conservés grâce à la cryopréservation. Cette technique recrée les conditions des lieux où ils ont été retrouvés : basse pression atmosphérique, faible taux d’humidité, basse température et stabilité thermique dans un environnement aseptique. 

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                             (Photo récupéré sur Internet car la prise de photos était interdite)

 

Un TRES grand moment ce musée. Cette région est vraiment riche et nous en avons pris plein les yeux.


A bientôt les Mouchachos !                  

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 19:51

 

Après le spectaculaire, le fracas des chutes d’Iguazu, nous avons fait une halte à San Ignacio après quatre heures de bus.

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Nous ne voulions pas manquer la Mission Jésuite de San Ignacio Mini. Plus que les ruines au demeurant magnifiques,  nous voulions comprendre un peu plus pourquoi et comment des hommes ont eu assez de foi et de courage pour venir au milieu de la jungle convertir les indiens au XVI siècle. 

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Ce fut l’une des plus grandes expériences sociales de l’histoire. Ces reduccion (missions) ont été fondées pour évangéliser les indiens Guarani tout en les protégeant de l’esclavage et de l’influence néfaste de la société coloniale. Les trente reduccions de cette région regroupaient 100 000 Guarani, où vivaient seulement deux prêtres dans chacune qui n’ont imposé que la fin de la polygamie et le cannibalisme occasionnel…

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La réussite la plus durable de ces sociétés autosuffisantes aura été d’ordre artistique car les indiens réinventèrent les cultures auxquelles ont les initia, notamment les sculptures, peintures, danses et surtout les chants si émouvants  que l’on retrouve dans le film « Mission » (à ce sujet, je salue mon ami Pierre Joulia également fan de ce film comme moi).

 

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Mais les pouvoirs espagnols et portugais, jaloux, finirent par bannir l’ordre des Jésuites et, une foi les prêtres partis, les missions tombèrent en déliquescence.  Voltaire qualifia cet idéal utopique de « triomphe de l’humanité semblant racheter les cruautés des premiers conquérants ».

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 Le site est très bien conservé et les nombreuses bornes d’information (en français, si, si) sont très instructives.

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Voilà pour cette émouvante visite qui restera dans nos mémoires. La réalité historique nous imprègne toujours plus quand on est sur les lieux, et un peu d’introspection sur le bien-fondé ou non de ces missions nous oblige à prendre de la distance par rapport à une pensée manichéenne.

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Ce continent ne laisse décidément pas indifférent. Nous partons maintenant pour 17 Heures de bus, direction Salta.
A plouch les mouchachos !


            

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 17:07

 

En Argentine, le moyen de locomotion roi c’est le bus ! Moi qui ne le prends quasiment jamais, là nous en avons pris pour 17 heures entre Buenos Aires et Puerto Iguazu au nord-ouest du pays. Heureusement ce sont d’excellentes conditions de voyage avec sièges en cuir qui s’allongent, écran de tv individuel, service aux petits oignons, etc…

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Malgré tout, nous n'avons pas passé une nuit bien reposante, sauf pour les enfants qui ont bien supporté les secousses. Nous sommes arrivés à bon port sous le soleil dans cette petite cité. La terre est rouge et les rues pavées de pierres noires nous emmènent à pied jusqu’à notre hôtel " La Sorgente". Tout est calme, les argentins sont décidément très gentils et l’accueil est pro, pas de doute ils ont l’habitude des touristes du monde entier ici. Et pour cause, nous allons voir les plus grandes chutes d’Amérique du sud. Mais pour l’heure nous nous rendons à un kilomètre du centre-ville, au Hiro Argentino,point de rencontre des fleuves Parana et Iguazu. La vue est magnifique et symbolique aussi car nous sommes aux frontières de trois pays : Argentine, Brésil et Paraguay.

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Sympa cet endroit, la largeur du fleuve indique que les chutes doivent être gigantesques ! C’est ce que nous partons vérifier le lendemain après avoir une fois de plus dégusté des viandes grillées inoubliables dans un resto classe, super rapport qualité prix…
"La Rueda" http://www.larueda1975.com  Elu meilleur resto de Puerto Iguazu par les Fouets, nous y sommes allés 3 fois !

C’est donc au petit matin que nous découvrons le sentier qui nous mène aux chutes d’Iguazu, et très vite nous sommes accompagnés.

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D’abord par des gros oiseaux magnifiques qui nous toisent sans éprouver la moindre peur

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puis ensuite par des bestioles marrantes inconnues au bataillon, ça ressemble à une espèce de raton laveur avec un long groin effilé et des petits yeux de fouine. Ce sont des coatis, effectivement de la famille des ratons laveurs, qui fouillent le sol et nous passent entre les jambes en trottinant et en poussant de petits cris aigus.

 

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Ensuite nous approchons les chutes à plusieurs endroits. Les vues sont magnifiques, on mitraille.
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Le dernier sentier nous mène à la  " Garganta del Diablo" ("la Gorge du Diable")  qui est vraiment très impressionnante.

 

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Le lendemain, nous passons du côté brésilien avec beaucoup de plaisir tellement ce pays nous attire. Nous seulement les chutes sont encore plus belles avec des arcs-en-ciel de folie, mais on sent bien que ce pays est déjà très développé, très riche et très agréable.

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Nous sommes sous le charme de cet accent si particulier. Le portugais est une langue dure mais là, il devient chantant, sensuel, joyeux, coloré, « louch brazioooouuuuu » quoi !

Les passerelles qui nous guident surplombent le fleuve peu profond qui recèle des poissons du style de ceux qui nettoient les parois des aquariums mais en beaucoup plus grand, des tortues, 

 

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et partout des papillons virevoltent autour de nous avec leurs couleurs éclatantes, trop beau.


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Après les chutes exceptionnelles sous le soleil, nous avons visité un parc animalier avec des espèces d’oiseaux extraordinaires. Je pense aux découvreurs du nouveau monde qui ont dû être émerveillés au XVI siècle par tant de beauté. Faut dire qu’après le film « 1492 », je lis en ce moment un pavé sur les conquistadors et que je suis  à fond dans l’ambiance… Les couleurs des toucans sont irréelles et pourtant ils sont là devant nous somptueux avec leur bec orange vif, c’est fantastique ces couleurs.

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Cette Argentine-là est bien différente de Buenos Aires mais elle est tout aussi agréable et captivante, ce continent est vraiment une belle surprise. Voilà pour Iguazu et ses « catarates » magnifiques, la prochaine étape se déroulera en direction de l’ouest vers le nord du Chili.
A bientôt les moutchatchos !  

PS : Un coucou aux "fées des ciseaux" d'Augerolles qui, parait-il, nous suivent assidumment. Nous saurons certainement beosin d'elles à notre retour !!

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 05:00

  Semaine du 3 au 11 Mai 2012

  Loin de la fraicheur des glaciers de la Patagonie, nous sommes devenus « Portenos » pour 10 jours. Les portenos (habitants de Buenos Aires) sont 13 millions avec la banlieue dans cette ville qui ne date que du XVIII eme siècle. Après les conquistadors de Mendoza, découvreurs de l’Argentine d’abord nommée « La nouvelle Andalousie » puis Argentine à cause du fleuve « La Plata » qui regorgeait d’argent, plusieurs vagues d’immigrants ont peuplé Buenos Aires.

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Par ordre d’ importance, italiens, espagnols et français ont tous influés sur la ville. Les colons andalous ont bâti des édifices que l’on retrouve partout : églises, palais, hôtel de ville. On se croirait à Séville, surtout lorsque l’on déguste une tortilla ou des tapas au fond d’une bodega immergés dans les conversations espagnols dont les roulements des rrr nous font sourires.

 

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Mais lorsque l’on se balade dans les rues de certains quartiers, notamment les plus riches, on se croirait à Paris : même immeubles, même platanes, c’est troublant. Effectivement Monsieur Haussmann a édifié début 1900 des immeubles aussi beaux qu’à Paris.

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Mais si les influences étrangères sont bien présentes, les argentins ont conquis fièrement leur indépendance dès 1910 et ont développé une culture bien à eux. Dans le quartier de San Telmo où nous avons eu la bonne idée de séjourner (merci les http://4sacsados.com/) nous sommes au beau milieu de cette culture, puisque c’est le quartier le plus ancien de la ville. Ici se concentrent de nombreuses boutiques d’antiquaires dont la richesse ferait pâlir d’envie leurs collègues parisiens, des rues pavées qui donnent sur des places au style andalou, des boutiques de déco à l’inventivité débridée et surtout des cafés au charme irrésistible.

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(spécial souvenir pour Pierre et Joelle d'une sortie dans Paris)

Des boutiques au nom étrange ...

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Dans ces vielles brasseries aux boiseries surannées, où les jambons suspendus délivrent leurs arômes salés,

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nous avons dégusté la meilleure  viande du monde. «  La Parilla » plat national, est simplement une grillade de bœuf mais à ce niveau de qualité ce n’est plus de la gastronomie, c’est de l’art ;), d’autant plsu que le vin rouge argentin accompagne à la perfection les pavés de 400 grammes à la cuisson toujours parfaite, une merveille pour nos papilles ! Les rues sont toujours animées par des attractions les plus inattendues.

 

 

ou sur un air plus classique ...

 

 

 

Ca et là des couples de danseurs font état de leurs classes sur des pas de tango endiablés.

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Video :

 

 

 

Le tango ici, c’est la classe à l’état pur, les hommes en costume, enlace leur partenaire aux jambes fuselées, que leur robe échancrée laissent entrevoir généreusement. Le spectacle est unique.

 

 

Nous avons tellement aimé cela, que nous sommes allés à une soirée au « Bar Sur », un des temples du tango à l’ancienne. Pendant 2h30, dans un décor art déco, de vieux musiciens ont fait vibrer des airs nostalgiques et joyeux avec une grande maestria. Une chanteuse, au coffre impressionnant nous a servi du Piaf en espagnol

 

 

et surtout 2 jeunes danseurs nous ont enchantés par leurs talents. Les pas plus lents que nous connaissions ont fait place à une danse enlevée, rapide et spectaculaire.

 

 

Ce fut une des plus belles soirées de notre voyage.

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(admirer ma tenue et surtout mes souliers tout à fait adéquat pour danser le tango !! ;) Sylvie))

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Buenos Aires c’est aussi un port, où nous avons visité "La Fragata Sarmiento" magnifique trois-mâts, qui a fait 40 fois le tour du monde au siècle dernier,

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c’est également le quartier touristique et coloré de la « Boca » fief de l’équipe de foot « Boca Junior »,

 

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mais c’est aussi l’omni présence de l’icône Eva (Evita)  Péron sorte de Lady Diana argentine, décédée à 32 ans, qui a beaucoup oeuvré pour les plus pauvres.

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Même si l’économie est en croissance de 6% depuis la terrible crise financière de 2001, celle-ci a laissé sur le quai un grand nombre de banlieusards contraints de se reconvertir en chiffonniers pour survivre.

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Cette ville ne semble pas en paix avec son histoire : l’histoire récente de la dictature n’est jamais évoqué et l’ histoire très ancienne est passée sous silence. En effet, nous avons l’impression qu’avant la colonisation, aucun peuple ne vivait ici, car rien ne rappelle la civilisation précolombienne.

Ces quelques jours de stabilité, nous aurons permis de rattraper le retard scolaire et de calmer le jeu avant les grandes épopées avenirs en direction du nord. Pour nous mettre dans l’ambiance, nous avons revu avec plaisir le superbe film «  Missions » tourné à proximité des chutes d'Iguazu à la frontière du Brésil.
Au fait, ici tout le monde nous parle d’élection en France, aurions-nous changé de président ?   ;)
A plouch les djeun’s !

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 17:19

 

De l’avion qui nous transporte de Santiago à Punta Arenas à 3000km au sud du Chili, le spectacle est somptueux. On peut voir les magnifiques fjords et les glaciers qui sculptent le paysage ensoleillé.

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A nous la Patagonie ! Ce mot nous fait rêver et nous avons hâte de découvrir ces fameuses étendues désertiques. De l’aéroport nous prenons un taxi pour le centre-ville, taxi qui nous a été désigné par un des militaires présents à l’aéroport et qui n’a pas laissé le choix au taxi. Il n’avait pas l’air de plaisanter avec sa chapka kaki et ses Ray-ban, on l’aurait dit sorti tout droit d’un film d’espionnage. Malgré cela le chauffeur est agréable même si nous ne comprenons pas grand-chose à ce qu’il nous dit. La lumière du soleil en cette fin d’après-midi est faible mais donne au paysage une couleur de polar biologico-nucléaire bizarre, d’autant plus que nous croisons de vieux pick-up américains et qu’un avion militaire atterri juste devant nous. « Esta los nord américanos » nous dit-il et nous comprenons que les ricains ont une base militaire en Terre de feu à deux pas d’ici.

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Le paysage est surprenant, il fait froid, les arbres sont plutôt des arbustes taillés pour résister aux vents violents de cette région, la petite ville est presque vide. Après nous être restaurés chez « la Mama » un troquet où on a l’impression de manger dans la cuisine de la fameuse « Mama », très gentille au demeurant, nous prenons le bus pour 3 heures jusqu’à Puerto Natales.

Arrivés après le coucher de soleil, nous déambulons joyeusement dans la petite ville à la recherche de notre auberge dans la nuit quasi polaire, chargés de nos quatre gros sacs comme au premier jour du voyage. Je trouve notre enthousiasme familial à cet instant presque émouvant. Notre eco-hôtel-pension-auberge de jeunesses  « Yagan House » http://www.yaganhouse.cl/ tout en bois est chaleureux comme l’accueil (ah ces chiliens on les aime bien !).

Dès le lendemain, nous découvrons sous un soleil radieux la pampa et sa faune, ses moutons,

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quelques rapaces se régalant de carcasses et disparaissant à notre approche,

 

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des nandous, une sorte de petite autruche ....

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  et des lamas « guanacos » qui nous font beaucoup rire avec leur allure de dandi, leur moue dédaigneuse et leur cri strident lorsqu’ils sont dérangés.

 

Vidéo :

 

 

 

 


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allez encore une vidéo ..

 

 

 

Le parc naturel Torres del Pain est aussi vaste que beau, on dirait un peu la Nouvelle Zélande mais en beaucoup plus étendu et plus grandiose (si si c’est possible). Les couleurs de l automne sont magnifiques.

 

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A bord de notre  de voiture nous visitons ce parc protégé et admirons ses paysages spendides.

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Nous entamons une ballade d’ 1 heure pour approcher une superbe cascade

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et finissons au bord du lac Grey pour observer un iceberg bleu de chez bleu à la dérive, magnifique !.

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Nous profitons d’une panne du bus qui devait nous emmener le lendemain en Argentine pour repousser notre départ d’une journée et prendre notre temps pour flâner, surfer sur le web, faire du lèche vitrine, une journée « off » très appréciée de tous.

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Le lendemain donc, nous nous levons très tôt car notre départ est prévu à 8h30. Et bien c’est juste avant le départ que ma chère et tendre épouse claque la porte en disant « t’as les clés ? »…Bien sûr que non, elles sont restées à l’intérieur. Bien entendu, les derniers clients de cette chambre sont partis avec le double des clés et nous voilà le bec dans l’eau à une ½ heure du départ avec tous les sacs à l’intérieur de la chambre. La pauvre gérante a tout essayé en vain pour ouvrir la porte jusqu’à ce qu’elle pense à une échelle ! Heureusement nous avions laissé la fenêtre entre ouverte et c’est donc en chaussette que j’ai joué les Spiderman, délivrant la famille juste à temps pour réussir à prendre notre bus, ouf !

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Nous passons la frontière argentine au soleil levant, j’adore passer les frontières, imaginer ces lignes sur le sol qui délimitent deux pays, passer de l’autre côté, j’ai toujours trouvé ça sympa.

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Nous voilà donc en Argentine après 5 heures de trajet sur la célèbre Ruta 40 qui traverse l'Argentine du Nord au Sud,

 

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à El Calafate, charmante bourgade d’où partent les touristes du monde entier vers les glaciers environnants. Et en matière de glacier nous sommes servis avec le Perito Moreno ! Une merveille !
Nous avons loué une voiture et sommes partis au petit matin,  1heure de route où nous avons encore une fois été éblouis par la beauté des paysages,

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et puis au détour d'un virage, on l'apperçoit ... c 'est un champ de glace réputé pour être un des plus mobiles et accéssible de la planète. Il mesure 30 km de long, 5km de large et 60m de haut, mais c'est sa constante avancée qui le rend véritablement exceptionnel.


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En bateau nous l’avons approché de très près...

 

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et, à terre sur les passerelles prévues à cet effet

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nous avons pu l’écouter craquer et même voir un énorme bloc s’en détacher.

 

 

 

 

Du très très grand spectacle !

Les 3 jours d'après, nous sommes partis à 220 km de El Calafate, à El Chalten, petit village surnommé " La mecque du Trekking et de l'escalade", bon là on a pas eu de chance, nous avons eu un temps pourri de chez pourri (cela faisait longtemps) neige et pluie. Dommage car les paysages avaient l'air superbe.

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Heureusement notre auberge "Albuerge del glaciar" était sympa, on a pu se regarder bien au chaud, le film "les choristes" sur grand écran et en français, cool !

De retour à El Calafate, nous avons parcouru la lagune qui borde la ville et qui est une vrai réserve ornithologique, nous avons même apperçu des flamants roses,

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  Après, nous avions prévu de remonter encore au nord jusqu'à Bariloche mais les 27 heures de bus annoncées et le temps maussade nous ont refroidi. Nous avons finallement pris l'avion direction Buenos Aires et ses 25° sous le soleil !

Ce n'est qu'un aurevoir avec la "ruta 40" car nous retournerons au nord de l'Argentine et du Chili d'içi quelques semaines.

El viva Patagonia !   et très bon week end du 8 mai à tous !

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 00:36

 

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Le patchwork culturel de l’île de Pâques était loin de nous donner une image réaliste du Chili tel que nous l’avons découvert à Santiago. Nous avons vite constaté que les chiliens ont une culture très forte et singulière, ce qui nous a séduit profondément dès les premiers jours. Ici, plus aucune influence polynésienne, à part sur les prospectus vantant l’île de Pâques. Le Chili nous semble comme en renouveau, ouvert sur l’extérieur, fier de son histoire que ses habitants redécouvrent eux même en remettant à l’honneur les premiers habitants de cette terre (partout des livres retracent les coutumes ancestrales des indiens au XIX et XX siècle), et fier de sa culture.

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                  Plaza de Armas

 

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                  Parties d' echec sur la place

En bons français nous sommes d’abord séduits par la cuisine chilienne, excellente, inventive avec tout ce que nous aimons : des tables bien dressées, une vaisselle propre même dans le plus humble boui-boui, toujours de beaux verres à vin dans lequel nous avons continué de célébrer ce fameux cépage oublié dans nos vignobles : le Carminéré, un vrai délice. Les plats sont variés, mêlant quinoa et fruits rouges, viande fondante et plantes aromatiques inconnues, soupes gouteuses et desserts élaborés, avec à chaque fois en amuse-bouche une petite préparation, toujours différente, bref nos papilles sont au firmament ! Même si nous sommes en ville et qu’il faut relativiser notre jugement, nous trouvons les chiliennes féminines voir sexy, bien habillés ainsi que leurs compagnons aux cheveux longs (nous nous sommes plusieurs fois trompés lorsqu’ils sont de dos en pensant qu’il s’agissait des cheveux d’une fille). D’ailleurs nous n’avons jamais vu autant d’amoureux au mètre carré.

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Partout les couples s’embrassent, s’enlacent, dans la rue, dans les transports, dans les parcs, nous sommes très loin de la retenue asiatique, australienne ou néo-zélandaise ! Camille fait un tabac avec ses longs cheveux blonds et bouclés et les regards se concentrent sur elle en permanence. La musique est aussi de retour, dans les restaurants, dans la rue

 

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avec les fameux hommes orchestre qui tournent comme des derviches avec leur tambour, c’est unique et prenant.

 

 

Vivement le tango… L’immersion totale dans la langue espagnole que nous ne maîtrisons pas rajoute au dépaysement, ce qui nous réjouis tous les quatre. D’ailleurs Camille et Arthur ont très vite d’eux-mêmes cherchés à comprendre et à parler espagnol. Toute la culture chilienne est résumée dans les maisons du poète Pablo Neruda dont nous avons visité une des trois demeures (les deux autres sont à Valparaiso et à l’Isla Negra).

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En appréciant tous les objets qui s’y trouvent, ramenés de tous les pays qu’il a traversés en tant qu’ambassadeur y compris à Paris, nous rafraichissons notre mémoire sur l’histoire récente et les périodes Allende et Pinochet.

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Ce poète est vraiment une idole ici, et ses maisons la première attraction touristique, les chiliens n’ayant pris conscience que très récemment du potentiel touristique de leur pays. Même si nous ne pouvons voir la Cordillère des Andes toute proche à cause de la pollution qui sévit dans cette très grande ville, nous sommes bien conscients que nous sommes en zone montagneuse et tectonique (pas la danse mais les plaques…). D’ailleurs la veille de notre arrivée un petit 6,2 sur l’échelle de Richter a salué notre arrivée proche…Autant dire qu’au 9ème étage de notre appartement nous avons bien vérifié où étaient les escaliers de secours.
Au cours de ces 3 jours, nous avons visité les quartiers de Santa Lucia,

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Bellavista,

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le centre ville et ses places et ses monuments comme le palais de la Moneda devenu le palais présidentiel.

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L'universtité de Santiago

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Ensuite, nous avons pris un bus pour Valparaiso. Ici c’est le moyen de transport collectif numéro 1. Les bus sont récents, avec un accompagnateur en plus du conducteur dont l’état physique est strictement réglementé (alcool, fatigue, temps de conduite, etc), on se sent donc en confiance, ce qui était loin d’être le cas au Vietnam…L’arrivée à Valparaiso, nom qui nous dit vaguement quelque chose en référence à un album de Tintin je crois, est plutôt bizarre car cette ville affiche nettement une splendeur et une décrépitude bien présente. La basse ville nous semble inquiétante et notre taxi monte des rues aux pentes dignes de San-Francisco jusqu’à une bâtisse sombre.

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Après nous être assurés que nous étions à la bonne adresse, nous découvrons une auberge de jeunesse vétuste mais très propre "La casa Aventura" où nous ne tardons pas à croiser une famille d’allemands, des étudiants français, canadiens, anglais, un couple irlandais et un autre japonais.

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C’est cette diversité que nous apprécions à chaque fois. La première après-midi, le soleil nous permet de prendre des photos de cette ville à l’architecture baroque et colorée, aux multiples influences étrangères.

 

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En effet, Valparaiso était le passage obligé de tous les vaisseaux qui passaient le Cap Horn, notamment lors de la ruée vers l’or en Californie durant laquelle la ville était à son apogée. Malheureusement, la création du canal de Panama en 1910 sonna violemment le déclin de la ville. On peut d’ailleurs voire un bâtiment inachevé dans un coin de la place centrale, son promoteur l’ayant abandonné dès qu’il eut appris la nouvelle.

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Nous aimons ces raccourcis historiques que nous a montrés Matt, un jeune américain tombé amoureux de la ville, ancien cuisinier qui a perdu son emploi le premier jour lors de l’incendie du restaurant dans lequel il travaillait (!) et qui, désormais, est guide «free lance ».

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Il se met au milieu d’une place, propose ses services aux touristes qui veulent bien le suivre en totalité ou en partie dans une balade de deux heures et nous enthousiasme avec un professionnalisme et une passion rares.

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Valparaiso est un paradis pour les photographes car tout est coloré, chatoyant…sous le soleil. Or celui-ci nous a fait défaut durant les deux autres jours sur place, cet ingrat.

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Nous avons quand même visité la deuxième maison de Pablo Neruda,

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déambulé dans les ruelles de la vielle ville qui recèle encore quelques pépites architecturales, découvert des graffitis d'une qualité exceptionnelle.

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Valparaison s'est construit sur des collines et nous devons emprunter des ascenceurs en bois d'une autre époque par sans une certaine appréhension ...

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Video

 

 

 

 

Nous nous sommes restaurés « Au Petit Filou de Montpellier » un restaurant tenu comme son nom l’indique par un languedocien bien de chez nous. Là nous avons rencontré Jean Christophe, un ostréiculteur de Bouzigues venu étudier les races d’huître chiliennes pour remplacer les nôtres dont la mortalité ne cesse d’augmenter.Une sympathique rencontre. Le soleil est bien entendu réapparu le matin de notre départ, mais pour rester sur le thème de la poésie, nous savons désormais « qu’il fait toujours beau quand les anges voyagent… » De retour à Santiago, nous avons passé notre dernière soirée à l’Hostal Rio Amazonia, un petit hôtel où nous avons été reçus très chaleureusement avec force Pisco Sour et empenadas, après être monté via un funiculaire impressionnant sur la plus haute colline de Santiago où se trouve une immense vierge blanche qui veille sur la ville.

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C’est donc de l’avion qui nous emmène vers Punta Arenas au sud du continent que nous écrivons ces quelques lignes. Rendez-vous à deux pas d’Ushuaia. A plouch les djeun’s !      

 

Une petite pensée pour Mouzy et son Juliiiiooooo  .... toujours aussi beau !    Biz Sylvie

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 15:48

Mardi 17 Avril 2012

Perdue au beau milieu du Pacifique à plus de 4000km de tout, l’île de Pâques, ce petit bout de terre de 24km de long sur 12km de large est à nous pour une semaine.

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C’est fou de nous retrouver là, après la Polynésie. Même si beaucoup de choses changent, on ressent une certaine continuité, comme un glissement de la culture tahitienne mais en même temps l’influence sud-américaine est elle aussi bien réelle, ce qui rend cette île vraiment unique. Nous prenons nos quartiers chez Antoine et Lolita, un corse et une chilienne, qui gèrent une pension sympa où se sont arrêtées les familles tourdumondistes dont nous avons suivi les blogs. Nous sommes entourés de bananiers qui poussent sur des roches rouges.

 

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Ici nous sommes sur des terres volcaniques et le paysage est truffé de pierres de lave caractéristiques.

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La première demi-journée nous découvrons Hanga Roa, le seul village de l’île qui regroupe 95% de la population totale. Deux rues principales bordées de restaurants et de boutiques de souvenirs très colorées mais aussi de tous les services vitaux sur cette île éloignée de tout.

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Les rapanuis (habitants de l’île de Pâques) s’y déplacent souvent à cheval, ce qui confère à ces rues une ambiance unique.

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Bien entendu nous sommes les seuls blonds mais nous nous sentons très à l’aise car l’accueil est partout très agréable. En revanche on s’aperçoit bien vite que les quelques cours d’espagnol qu’a pris Sylvie s’avèrent nettement insuffisants…Va falloir se pencher sur la question surtout que le dernier tiers du voyage se déroule en Amérique du Sud. A part « una cerveza por favor » et « la cuenta por favor »notre vocabulaire est comment dire…plutôt embryonnaire ! En quelques centaines de mètres nous passons de l’église à la mer.

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Un petit port avec quelques barques, une plage miniature, quelques surfeurs et de très jolies tortues de mer qui viennent déguster les têtes de thon que leurs laissent les pêcheurs,

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le tout sous un soleil éclatant et souvent en musique. Cette douceur de vivre latinos nous remplit de bien être, c’est de bon augure pour la suite du voyage. Pour l’heure, nous choisissons de grimper sur le volcan Rano Kau et après une heure et demie de rando sur une forte pente en plein cagnard, nous sommes récompensés par la beauté du cratère dont le sol est un labyrinthe d’eau et de végétation.

 

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De là nous arrivons à Orongo, un ancien village restauré, avec ses habitations rondes et basses en pierre, qui était jusqu’au XIXème l’endroit où l’on donnait le départ d’une compétition singulière : la course de l’homme oiseau.

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Chaque clan désignait un compétiteur pour être le premier à aller chercher au printemps un œuf de sterne fuligineuse (un oiseau qui niche sur une île située à deux kilomètres). Pour cela ils devaient d’abord escalader une falaise abrupte qui sépare le village de la mer, braver les courants et les requins, et refaire le même chemin en sens inverse sans casser l’œuf ! Le gagnant devenait « l’homme oiseau » et acquérait le pouvoir de désigner le chef de l’île jusqu’à la prochaine course. Et croyez-moi, quand on est sur les lieux on se dit qu’il fallait être sacrément courageux pour se lancer dans cette course !

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Le lendemain nous avons désengourdi nos jambes par une douzaine de kilomètres en VTT sur des pistes caillouteuses pour voir les premiers Moaï debout. Les Moaï sont ces fameuses statues énigmatiques que chacun d’entre nous connait. Nous découvrons ceux de Tahai et de Te Peu, le visage dirigé vers la terre pour veiller et protéger le village et les esprits de ses habitants de génération en génération

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. Notre amie Brigitte se souviendra longtemps de cette balade sportive qui a mis à mal ses muscles dorsaux et fessiers qui nous en voudront pour l’éternité !

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. Désirant en savoir plus sur cette civilisation, nous décidons de prendre un guide pour découvrir d’autres sites importants. Notre guide francophone, Henri, ancien aviateur, est tombé amoureux de l’île et n’en est jamais reparti. Certains destins laissent rêveur…Grâce à lui nous perçons le mystère de la construction des Moaï sur le site magnifique de Rano Raraku. Cette montagne était tout simplement  l’usine de fabrication de ces statues, comme en témoignent les nombreuses œuvres inachevées encore attachées à la roche. En revanche, leur transport reste encore aujourd’hui une énigme.

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De là nous avons une superbe vue sur le site le plus célèbre : Tangariki avec sa troublante rangée de quinze grands Moaï. Sur place l’émotion est réelle tant ces statues sont grandes et belles.

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Le reste du séjour, nous alternons travail scolaire, baignade à la seule plage de sable d’Anakena (où l’eau est beaucoup plus fraiche qu’à Tahiti…)

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, cinéma (où nous regardons le film culte de l’ile de Pâques : « Rapa Nui » dans une salle minuscule et avec dix autres français), match de foot (véritable événement) et restaurants locaux. Nous y découvrons un cocktail délicieux : le « Pisco Sour », fait à base d’eau de vie de raisin, jus de citron et blanc d’œuf ainsi qu’un vin rouge gouleyant dont le cépage «Carminéré » n’existe a priori plus en Europe. C’est avec ces breuvages exotiques que nous avons fêté mes cinquante ans en compagnie de Martine et Claude, un couple de français on ne peut plus sympathique et à l’humour rafraichissant. Une très belle rencontre au bout du monde.

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Voilà, l’île de Pâques nous a livré ses couleurs, son eau extraordinairement transparente (l’absence totale de plancton permet de voir jusqu’à 60m de fond),

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ses chevaux sauvages magnifiques

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et les traces d’une civilisation à jamais disparue.

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A très bientôt sur le continent sud-américain

Merci  Brigitte d'avoir  partagé tous ces bons moments avec nous , nous te souhatons un bon retour vers Paris  et bon courage pour le  décalage horaire !

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** Plus de photos dans Album Photos Ile de Pâques



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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 01:14

 

Effectivement on peut lui dire merci à Maupiti. Cette île est la plus belle que nous ayons découverte dans l’archipel. Pour l’atteindre, Pierre notre capitaine de catamaran nous a donc laissé sur le port de Bora-Bora où nous avons embarqué sur le Maupiti Express, un petit ferry contenant à peine une cinquantaine de personnes et trois colis de fret…

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Après deux heures trente de pleine mer, avec de grosses vagues de biais (parfaite pour donner à manger aux poissons !), nous avons passé avec succès la passe impressionnante de Maupiti et franchement on en mène pas large au milieu de c,es gros paquets de mer qui s’engouffrent violemment dans à peine cent mètres de large, ouf !

 

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Et là, après le stress, le lagon s’offre à nous plus bleu que bleu avec au milieu un piton rocheux imposant tel la proue d’un navire.

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Du minuscule port, nous avons pris une minuscule navette bateau

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pour notre première nuit sur un motu magnifique où Philomène, une vahinée aussi gentille qu’imposante, nous accueille avec le tutoiement de rigueur dans un bungalow fleuri, à dix mètres de la plage,

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en disant « toi tu te mets là », avec un accent trainant, trop marrant. Arrivés en fin de matinée, Philomène nous avertit qu’elle nous préviendra quand le repas sera prêt, et effectivement, vers midi on entend : « à table ! » Philomène zigzague entre les bungalows et rameute les ouailles, pas question de louper le repas…Poisson cru au lait de coco, carpaccio de thon pêché le matin, beignets de Maï-Maï (dorade coryphène) et gâteau à la vanille à tomber !

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En parlant de thon, le lendemain nous avons vu les pêcheurs débarquer leurs prises : des thons magnifiques qu’ils jettent par-dessus bord et que le patron dépèce aussitôt en offrant aux raies les nageoires et la peau dans l’eau rougie par le sang.

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Les deux autres jours, nous les avons passé dans une autre pension séparée du motu d’en face par un banc de sable blanc recouvert de 50cm d’eau sur 500m, une merveille.

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                  (On n'oublie pas l'école !!)

 

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L’isolement a du bon, nous sommes hyper tranquilles mais il a aussi ses inconvénients : aucun distributeur de billet et aucun magasin. Et bien entendu, il ne nous reste que peu de liquide. Nous avons donc été un peu juste en nourriture, jusqu’à rationner les madeleines au petit déjeuner ! A part ce petit hic, nous avons passé deux jours au paradis, les enfants ont appris à faire de la planche à voile, et toute la tribu a profité à plein de ce cadre exceptionnel conscient qu’il s’agissait de nos dernières heures en Polynésie.

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En discutant avec Alain le propriétaire qui nous a parlé des îles Australes, des révoltés du Bounty, nous avons appris que nous étions situés sur un toboggan. Et un toboggan spécial puisque c’est de là que les âmes des morts s’en vont au paradis ! En effet, la montagne derrière notre fare (habitation polynésienne) à la forme d’un toboggan et cette croyance est courante dans les îles. Heureusement, celui-ci nous a seulement renvoyé à Papeete en avion pour notre dernier jour avant le départ pour l’île de Pâque.

L'aéroport de Maupiti :

 

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L'enregistrement des bagages :

 

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La salle d'attente :

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Mais là aussi, arrivés à Papeete, le chauffeur du taxi nous a raconté des histoires d’esprits qui hantent certains endroits où plus personne ne veut s’aventurer. Décidément, nous sommes au bord de la quatrième dimension, il est temps de partir. Voilà, la Polynésie c’est fini, et ce fut extraordinairement beau. En espérant vous avoir fait partager un peu de notre bonheur, nous vous donnons rendez-vous à 4000km plus à l’est sur l’île mystérieuse. A plouch les djeun’s ! Au fait, j’ai retrouvé plein d’argent au fond de mon sac, je vous laisse imaginer ce que j’ai entendu…

 

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Nos derniers jours à Papeete, trop dur !!

 

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PS : Les photos ne sont pas aussi belles que d'habitude car elles ont dù être compréssées pour passer sur le blog !!
Plus de photos dans Album photos Polynésie

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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 23:52

 

La lecture de ce texte et le visionnage de ses photos peuvent avoir des conséquences graves sur votre moral (dépression, agressivité, convulsion…) et nous déclinons toute responsabilité si vous continuez malgré nos recommandations.  …

Vous insistez ?

Bon alors d’accord, mais à vos risques et périls.

Donc, après quelques jours à Moorea, nous avons pris l’avion pour Huahine et avant même l’atterrissage, le paysage annonce la couleur, ou plutôt les couleurs, le turquoise se déclinant déjà vu d’en haut.

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Nous retrouvons notre skipper plus tôt que prévu en raison des modifications d’horaires courantes en Polynésie. Celui-ci n’est autre que l’acteur Pierre Cosso, qui a joué dans de nombreux films dont « La Boom N°2 » avec Sophie Marceau et qui a décidé de vivre loin du showbizz sur son bateau, un catamaran Outre-Mer 45, un superbe engin taillé pour la course.

Vous pouvez visiter son sîte : http://www.pierrecosso.com/

Video 

 

 

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Nous prenons nos marques très rapidement et Pierre nous fait découvrir le lagon de Huhaine sans un souffle de vent, ce qui nous permet de voir le fond de l’eau comme dans un aquarium.

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Après une nuit en mer, nous sommes allés sur un atoll découvrir un point de vue superbe : le Mont Seran, où un américain avait construit un complexe hôtelier de luxe qui a été complétement détruit par un cyclone.

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En tongs dans la végétation luxuriante, Brigitte a écrasé malencontreusement un gros crabe de terre qui lui a montré ses pinces, notre Baronne a juste lâché un petit « hiii » bien compréhensible vu la taille de l’animal !

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En même temps que nous apprenons quelques rudiments de voile et de règles de vie en mer, nous enchaînons les visites de sites plus magnifiques les uns que les autres : Raiatea, Tahaa…

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Nous passons d’un lagon à un autre par la pleine mer, et le plus rock and roll c’est d’arriver à franchir sans encombre les passes. Ce sont les brèches dans le récif corallien qui permettent d’entrer dans le lagon. Ces endroits subissent de forts courants avec des vagues imposantes et il s’agit de ne pas se louper, c’est chaud, chaud, à chaque fois, et dès que nous arrivons dans le lagon le calme revient.

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L’émotion monte parfois d’un cran lorsque des dauphins viennent nous escorter dans leur ballet majestueux et nous ne pouvons retenir des cris de bonheur tellement ces animaux sont beaux à voir nager en liberté.

VIDEO :

Photo :
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Le soleil est puissant, les coups de soleil aussi…mais ce que nous vivons dans ces paysages  dépasse tout ce que nous avons pu vivre jusqu’à présent par leur beauté. Même sous les nuages, les îles restent belles, et nous en profitons pour découvrir une rivière qui s’enfonce dans une vallée sauvage au milieu de la jungle.

 

 

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Nous nous arrêtons souvent pour nager et plonger au milieu dans une eau claire et chaude, comme dans un rêve.

Pierre nous a concocté un programme superbe et varié, comme la visite d’une ferme perlière où la propriétaire nous accueille dans une superbe demeure au style local à la déco digne d’un magazine spécialisé.

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 Les enfants nagent, pêchent, et s’essaient au surf tracté.

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Pierre nous pêche le diner du soir

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  Camille tenete  de travailler ...

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On en oublierait presque l’école…mais nous comblons cette lacune par une visite botanique avec un professeur Tournesol super sympa Alain Plantier.

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Il nous a fait découvrir les secrets des plantes et franchement moi qui pensais m’ennuyer j’ai été captivé par sa science et sa pédagogie.

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Ce que recèlent la flore des îles est extraordinaire, vraiment. Pendant la visite nous faisons la rencontre de deux couples bretons très gentils dont un orthodontiste qui en profite pour jeter un coup d’œil aux bagues de Camille, cool.
Le lendemain nous nous émerveillons dans le jardin de corail sur l’île de Nano où les poissons sont des milliers à un mètre de profondeur entre les patates de corail.

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Les couleurs sont fantastiques, les formes irréelles et le moment partagé est magique.

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 Enfin, nous arrivons sur Bora-bora, l’arrivée est somptueuse mais contrairement à nos fantasmes, cette île est la moins intéressante et presque défigurée par les hôtels de luxe qui bordent le lagon (tout est relatif bien sur car l’endroit est quand même très beau).
Nous avons vécu une semaine unique sur le voilier de Pierre et découvrir la Polynésie par la mer est vraiment la meilleur des manières car vues de mer toutes les îles sont différentes et leur beauté insolente. En espérant que vous ayez résisté au choc des photos…A plouch les djeun’s !        

Bonus :  Video des raies pastenagues à Moorea

 

 

 

                             

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 21:54

 

La Frannnce ! Ce pays où les indigènes parlent un dialecte qui est tellement proche du nôtre, ce pays où on roule à droite, ce pays où les toilettes sont toujours douteuses, ce pays où enfin on mange des plats cuisinés et gouteux, cette contrée nous accueille sur son territoire …d’outre-mer, puisque, oui, nous sommes en Polynésiiiie ! Partis d’Auckland en Nouvelle Zélande, nous avons atterri à Papeete à 22h30. Alors ici on ne prononce pas « papette » mais « Papé-été » « Pape » signifiant l’eau et « ete » la cuvette, petite minute culturelle pour citadins stressés…  Donc, nous avons posé nos tongs sur le sol de France et devinez qui nous a rejoint 30mn plus tard ? C’est-y pas que notre Bribri internationale, en direct des Yvelines après 22h de vol et une escale à LA, pointe le bout de son nez, décalquée mais heureuse. Brigitte donc, va  partager notre quotidien pendant un mois et pour l’instant nous passons la nuit dans une pension sympa avec tous nos amis des pays chauds, les lézards gecko et les cafards, mais on commence à s’y habituer, tant qu’ils ne volent pas dans les cheveux de Sylvie en pleine nuit…Nuit réparatrice pour les uns, stressante pour Arthur qui décidemment ne supporte pas les bébêtes. Au petit déjeuner nous discourons sur ce que nous allons faire et deux options s’offrent à nous : partir à Moorea (une petite île situé à ½ heure de bâteau) à 15h ou à 9h45. Et devinez quoi ? Les filles décident à 9h de partir avec le bateau de 9h45. A partir de là commence une course contre la montre car nous devons laisser sur place toutes les affaires qui ne nous servirons pas dans l’enfer qui nous attend. Et c’est par 38° que nous nous excitons pour réussir à partir à l’heure, en sueur, en courant jusqu’à l’embarcadère, mais avec succès ! D’ores et déjà nous sommes ébahis par la gentillesse et la chaleur des polynésiens.
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C’est encore plus fort qu’en Nouvelle Zélande qui pourtant était au top sur cet aspect.  Arrivés à Moorea, nous nous apprêtons à prendre le bus pour rejoindre notre pension « Les Tipaniers », et là je lance : « et nos bagages ? » hum, hum, nous avions simplement oublié nos sacs à bord…L’air de Polynésie nous détend déjà. Enfin au complet, nous sommes pris en charge par un chauffeur de bus qui n’hésite pas à nous arrêter à un distributeur de billet avant de nous lancer un « bonnes vacances » en trainant un peu avec cet accent si cool, vraiment sympa ce chauffeur.

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Quatre jours au « Tipaniers », dans un bungalow immergé dans la verdure …et les « nonos ». Les « Nonos»? Oui, c’est ainsi que les habitants appellent les petits moustiques qui adoooorent notre peau si tendre, et surtout celle de Brigitte ! A tel point que, tel Coluche dans le film « Bonzaï »,  elle s’est mise à gonfler des chevilles, (c’est pourtant pas son genre), des bras, du dos, à cause de ces sales bestioles. Une petite visite chez le médecin local, va vite résoudre tous ces petits soucis. Après une première journée de farniente à pousser des wouuhaah ! en découvrant les dégradés de bleu du lagon, le lendemain nous avons tous passé notre baptême de plongée avec Henri, un mec si calme et si pédagogue que nous avons tous respiré à moins 6m l’air sec caractéristique des bouteilles d’air comprimé en nageant au milieu des poissons multicolores.

 

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Nous sommes tous très fiers de notre exploit, formalisé par un diplôme : baptême de plongée à Moorea en Polynésie, ça l’fait ! 

 

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P1040645 Un autre jour nous avons loué une voiture pour faire le tour de l’île et nous avons vu des paysages intérieurs magnifiques, visité la ferme du lycée agricole et ses fruits tropicaux, et mangé du « Maï maï » ou dorade coryphène, avec une sauce à la vanille, un vrai délice !   

 

P1080111Nous avons bien essayé de profiter de la piscine de cet hôtel de luxe, en vain. Alors les filles ont fait des photos, histoire de s’y croire. Le soir nous avons quand même assisté à un spectacle tahitien de toute beauté dans un hôtel voisin.

 

Mais le clou, le top, le truc de ouf, c’est le dernier jour où nous avons loué un bateau sans permis jusqu’à un haut fond de sable où nous avions pied et où nous avons fait des rencontres formidables. Là sous nos yeux, des dizaines de raies pastenagues accompagnées d’une vingtaine de requins à pointe noire d’un mètre cinquante de long, viennent manger dans nos mains .

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D’abord réticents à nous jeter à l’eau au beau milieu des squales, nous avons franchi le pas après que d’autres touristes l’aient fait.

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Dans un mètre cinquante d’eau transparente, les raies viennent et nous bousculent carrément pour un petit morceau de poisson. Ces poissons sont très impressionnants mais inoffensifs, et nous avons pu les caresser sur le dos et entre les deux yeux, comme des petits chiens, fa-bu-leux !

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D’autant plus que tout autour les requins rodaient en cercles concentriques inquiétants, mais également sans être un réel danger. Si on m’avait dit un jour que je plongerai au milieu de requins, je ne l’aurait jamais cru, mais ces animaux sont d’une beauté parfaite. Et c’est pas fini, nous avons mis le cap sur l’îlot (un motu) voisin où nous avons déjeuné au paradis, un endroit de fou, au bord de l’eau, en jouant avec les raies, et en dégustant du poisson grillé, un grand moment de bonheur, sous le soleil, avec une légère brise…

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Thalassa va diffuser un reportage dessus le 4 mai, à ne pas louper. Juste après, nous avons remis les masques et tubas et nous avons plongé au milieu d’un vrai aquarium sans requin, c’est plus reposant…

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Ces premiers jours en Polynésie sont au-delà de ce que nous imaginions, profitez des photos, c’est trop beau ! A plouch les zamis !     

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