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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 02:15

 

François étant en grande discussion avec un fan de VTT comme lui, je me décide à vous narrer notre semaine passée à San Pedro d’Atacama.
De Salta, nous voilà donc repartis pour 10 heures de bus direction le nord du Chili. Nous avons essayé de nous préparer à ce trajet un peu spécial, car nous allons traverser des cols à plus de 5000 mètres d’altitude, donc la veille nous prenons un repas léger et tout le monde au dodo. Nous nous levons aux aurores, poirotons à la station de bus et c’est parti, les paysages sont toujours aussi beaux, et bien calés dans nos sièges, nous passons le temps en alternant films et lecture.

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Les dernières heures seront les plus dures, l’altitude exerce une pression et nous avons vite mal à la tête, au ventre et devenons à moitié comateux. Pas beaucoup de remèdes à ces maux d’altitude, à part prendre du paracétamol, boire beaucoup d’eau et chiquer des feuilles de coca.

L’arrivée est un peu chaotique, on passe la frontière Argentine puis ensuite Chilienne, contrôle des bagages et on nous laisse sur place. En fait la douane chilienne se trouve à l’entrée de la ville et dans la confusion, malheur à nous, nous oublions nos parkas dans le bus qui est déjà reparti pour une destination plus lointaine.
Bien joués les Fouets, 4 parkas d’un seul coup de perdus dans une ville à 2500 mètres d’altitude où il fait -15° la nuit !  Nous partons donc chargés comme toujours comme des mulets à la recherche de notre pension et essayons rapidos de contacter la compagnie de bus dans l’espoir de récupérer nos vestes. On sera en partie chanceux, le lendemain nous réussirons à récupérer 3 vestes sur 4, il manque la mienne. On sera bon pour en racheter une à un prix prohibitif (pas trouvé de Décathlon dans le désert !).

San Pedro d’Atacama est un village sympa aux maisons d’adobe perdu au milieu du désert mais très touristique car il y a de nombreux endroits à découvrir aux alentours.
Nous avons décidé de nous y poser une semaine, pour habituer nos organismes à l’altitude car la prochaine étape sera la traversée de l’Altiplano pour arriver en Bolivie, avec des étapes à plus de 5000 mètres. On s’inscrit donc à 3 excursions pour cette semaine, la première à lieu en fin soirée pour découvrir la valle de la Luna déchirée par l’érosion,

 

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et la valle de la Muerte.

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On a l’impression d’être dans le désert du Sahara et en même temps de marcher sur lune.

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Au loin , on aperçoit plusieurs volcans dont le Licantour (5916m).
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Nous embrayons directement pour une soirée un peu spéciale : nous allons passer 2 heures dans l’un des plus grands observatoires d’étoiles au monde. Nous n’avons pas tout compris aux explications du guide en anglais mais avons admiré un ciel magnifiquement étoilé. Le clou de la soirée a été l’observation de la lune et de saturne aux télescopes ….

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Fantastique ! Toute la famille a apprécié malgré le froid.

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La deuxième excursion d’une journée accompagnée de touristes allemands, bulgares, anglais, australiens….nous ramène en altitude et nous fait découvrir la lagune de Chaxa peuplée de flamants roses

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et la lagune Miscanti Miniques à 4350 mètres d’altitude entourée de vigognes sauvages, encore des paysages de toute beauté.

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Durant cette semaine, nous alternons travail scolaire (on a bientôt fini le CNED ouf !) et excursions, notre pension (pension Elim) est super propre, sympa, entourée d’un jardin avec des hamacs seul bémol nous sommes restreints à 2 heures de chauffage par jour et ce n’est pas beaucoup !!!
De grandes discussions ont lieu entre François et moi, sur le choix des propositions des agences pour notre future expédition de 3 jours qui nous amènera en Bolivie. Nous avons deux choix, un qui est économiquement intéressant à 4, mais avec 2 nuits sans chauffage en refuge à 4500 et 3500 mètres d’altitude et l’autre qui vaut 4 fois le prix de la première, mais avec des nuits chauffées. Notre budget étant serré à quelques semaines du retour, j’ai fini par ramener François à la raison et nous signons pour le plus économique en décidant de nous racheter des pulls et des chaussettes en alpaga ;)
Nous effectuons notre dernière excursion avec un lever à 3H30 du matin pour aller admirer les geysers de Tatio (alt. 4320m)

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et nous baigner dans les sources d’eaux chaudes. Arrivés après 3heures de route nous sommes impressionnés par ces geysers au lever du jour et dans le froid (il fait -15°), ça bouillonne de partout, inutile de vous expliquer l’humeur des enfants.

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En raison de l’amplitude thermique plus grande, ils peuvent atteindre 2, 3 mètres et les fumerolles 10 m.

Vidéo :

 

 

Heureusement un petit trempage dans les bassins naturels à 30° ramènera le sourire à tout le monde.

 

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Sur le chemin du retour, après un arrêt village,

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nous traversons des montagnes rocailleuses et découvrons un animal surprenant : le « viscache » sorte de rongeurs qui a la particularité d’être caméléon. Pas facile de le distinguer !

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Samedi, la veille du départ de notre grande expédition pour la Bolivie, nous partons en ballade 2 heures à cheval autour du village,

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François est terrorisé par la bête qui tente de galoper mais finira par la dompter en bon cavallero, les enfants resteront hyper cool sur leurs montures.

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Demain Dimanche, grand départ, nous serons six dans un 4X4, qui nous fera traverser les hauts plateaux de l’Altiplano, et le célèbre salar d’Uyuni.


A plus, si nous avons la chance de ne pas rester à jamais congeler dans ces montagnes !!!

 

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 17:19

 

De l’avion qui nous transporte de Santiago à Punta Arenas à 3000km au sud du Chili, le spectacle est somptueux. On peut voir les magnifiques fjords et les glaciers qui sculptent le paysage ensoleillé.

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A nous la Patagonie ! Ce mot nous fait rêver et nous avons hâte de découvrir ces fameuses étendues désertiques. De l’aéroport nous prenons un taxi pour le centre-ville, taxi qui nous a été désigné par un des militaires présents à l’aéroport et qui n’a pas laissé le choix au taxi. Il n’avait pas l’air de plaisanter avec sa chapka kaki et ses Ray-ban, on l’aurait dit sorti tout droit d’un film d’espionnage. Malgré cela le chauffeur est agréable même si nous ne comprenons pas grand-chose à ce qu’il nous dit. La lumière du soleil en cette fin d’après-midi est faible mais donne au paysage une couleur de polar biologico-nucléaire bizarre, d’autant plus que nous croisons de vieux pick-up américains et qu’un avion militaire atterri juste devant nous. « Esta los nord américanos » nous dit-il et nous comprenons que les ricains ont une base militaire en Terre de feu à deux pas d’ici.

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Le paysage est surprenant, il fait froid, les arbres sont plutôt des arbustes taillés pour résister aux vents violents de cette région, la petite ville est presque vide. Après nous être restaurés chez « la Mama » un troquet où on a l’impression de manger dans la cuisine de la fameuse « Mama », très gentille au demeurant, nous prenons le bus pour 3 heures jusqu’à Puerto Natales.

Arrivés après le coucher de soleil, nous déambulons joyeusement dans la petite ville à la recherche de notre auberge dans la nuit quasi polaire, chargés de nos quatre gros sacs comme au premier jour du voyage. Je trouve notre enthousiasme familial à cet instant presque émouvant. Notre eco-hôtel-pension-auberge de jeunesses  « Yagan House » http://www.yaganhouse.cl/ tout en bois est chaleureux comme l’accueil (ah ces chiliens on les aime bien !).

Dès le lendemain, nous découvrons sous un soleil radieux la pampa et sa faune, ses moutons,

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quelques rapaces se régalant de carcasses et disparaissant à notre approche,

 

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des nandous, une sorte de petite autruche ....

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  et des lamas « guanacos » qui nous font beaucoup rire avec leur allure de dandi, leur moue dédaigneuse et leur cri strident lorsqu’ils sont dérangés.

 

Vidéo :

 

 

 

 


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allez encore une vidéo ..

 

 

 

Le parc naturel Torres del Pain est aussi vaste que beau, on dirait un peu la Nouvelle Zélande mais en beaucoup plus étendu et plus grandiose (si si c’est possible). Les couleurs de l automne sont magnifiques.

 

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A bord de notre  de voiture nous visitons ce parc protégé et admirons ses paysages spendides.

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Nous entamons une ballade d’ 1 heure pour approcher une superbe cascade

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et finissons au bord du lac Grey pour observer un iceberg bleu de chez bleu à la dérive, magnifique !.

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Nous profitons d’une panne du bus qui devait nous emmener le lendemain en Argentine pour repousser notre départ d’une journée et prendre notre temps pour flâner, surfer sur le web, faire du lèche vitrine, une journée « off » très appréciée de tous.

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Le lendemain donc, nous nous levons très tôt car notre départ est prévu à 8h30. Et bien c’est juste avant le départ que ma chère et tendre épouse claque la porte en disant « t’as les clés ? »…Bien sûr que non, elles sont restées à l’intérieur. Bien entendu, les derniers clients de cette chambre sont partis avec le double des clés et nous voilà le bec dans l’eau à une ½ heure du départ avec tous les sacs à l’intérieur de la chambre. La pauvre gérante a tout essayé en vain pour ouvrir la porte jusqu’à ce qu’elle pense à une échelle ! Heureusement nous avions laissé la fenêtre entre ouverte et c’est donc en chaussette que j’ai joué les Spiderman, délivrant la famille juste à temps pour réussir à prendre notre bus, ouf !

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Nous passons la frontière argentine au soleil levant, j’adore passer les frontières, imaginer ces lignes sur le sol qui délimitent deux pays, passer de l’autre côté, j’ai toujours trouvé ça sympa.

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Nous voilà donc en Argentine après 5 heures de trajet sur la célèbre Ruta 40 qui traverse l'Argentine du Nord au Sud,

 

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à El Calafate, charmante bourgade d’où partent les touristes du monde entier vers les glaciers environnants. Et en matière de glacier nous sommes servis avec le Perito Moreno ! Une merveille !
Nous avons loué une voiture et sommes partis au petit matin,  1heure de route où nous avons encore une fois été éblouis par la beauté des paysages,

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et puis au détour d'un virage, on l'apperçoit ... c 'est un champ de glace réputé pour être un des plus mobiles et accéssible de la planète. Il mesure 30 km de long, 5km de large et 60m de haut, mais c'est sa constante avancée qui le rend véritablement exceptionnel.


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En bateau nous l’avons approché de très près...

 

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et, à terre sur les passerelles prévues à cet effet

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nous avons pu l’écouter craquer et même voir un énorme bloc s’en détacher.

 

 

 

 

Du très très grand spectacle !

Les 3 jours d'après, nous sommes partis à 220 km de El Calafate, à El Chalten, petit village surnommé " La mecque du Trekking et de l'escalade", bon là on a pas eu de chance, nous avons eu un temps pourri de chez pourri (cela faisait longtemps) neige et pluie. Dommage car les paysages avaient l'air superbe.

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Heureusement notre auberge "Albuerge del glaciar" était sympa, on a pu se regarder bien au chaud, le film "les choristes" sur grand écran et en français, cool !

De retour à El Calafate, nous avons parcouru la lagune qui borde la ville et qui est une vrai réserve ornithologique, nous avons même apperçu des flamants roses,

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  Après, nous avions prévu de remonter encore au nord jusqu'à Bariloche mais les 27 heures de bus annoncées et le temps maussade nous ont refroidi. Nous avons finallement pris l'avion direction Buenos Aires et ses 25° sous le soleil !

Ce n'est qu'un aurevoir avec la "ruta 40" car nous retournerons au nord de l'Argentine et du Chili d'içi quelques semaines.

El viva Patagonia !   et très bon week end du 8 mai à tous !

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 00:36

 

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Le patchwork culturel de l’île de Pâques était loin de nous donner une image réaliste du Chili tel que nous l’avons découvert à Santiago. Nous avons vite constaté que les chiliens ont une culture très forte et singulière, ce qui nous a séduit profondément dès les premiers jours. Ici, plus aucune influence polynésienne, à part sur les prospectus vantant l’île de Pâques. Le Chili nous semble comme en renouveau, ouvert sur l’extérieur, fier de son histoire que ses habitants redécouvrent eux même en remettant à l’honneur les premiers habitants de cette terre (partout des livres retracent les coutumes ancestrales des indiens au XIX et XX siècle), et fier de sa culture.

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                  Plaza de Armas

 

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                  Parties d' echec sur la place

En bons français nous sommes d’abord séduits par la cuisine chilienne, excellente, inventive avec tout ce que nous aimons : des tables bien dressées, une vaisselle propre même dans le plus humble boui-boui, toujours de beaux verres à vin dans lequel nous avons continué de célébrer ce fameux cépage oublié dans nos vignobles : le Carminéré, un vrai délice. Les plats sont variés, mêlant quinoa et fruits rouges, viande fondante et plantes aromatiques inconnues, soupes gouteuses et desserts élaborés, avec à chaque fois en amuse-bouche une petite préparation, toujours différente, bref nos papilles sont au firmament ! Même si nous sommes en ville et qu’il faut relativiser notre jugement, nous trouvons les chiliennes féminines voir sexy, bien habillés ainsi que leurs compagnons aux cheveux longs (nous nous sommes plusieurs fois trompés lorsqu’ils sont de dos en pensant qu’il s’agissait des cheveux d’une fille). D’ailleurs nous n’avons jamais vu autant d’amoureux au mètre carré.

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Partout les couples s’embrassent, s’enlacent, dans la rue, dans les transports, dans les parcs, nous sommes très loin de la retenue asiatique, australienne ou néo-zélandaise ! Camille fait un tabac avec ses longs cheveux blonds et bouclés et les regards se concentrent sur elle en permanence. La musique est aussi de retour, dans les restaurants, dans la rue

 

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avec les fameux hommes orchestre qui tournent comme des derviches avec leur tambour, c’est unique et prenant.

 

 

Vivement le tango… L’immersion totale dans la langue espagnole que nous ne maîtrisons pas rajoute au dépaysement, ce qui nous réjouis tous les quatre. D’ailleurs Camille et Arthur ont très vite d’eux-mêmes cherchés à comprendre et à parler espagnol. Toute la culture chilienne est résumée dans les maisons du poète Pablo Neruda dont nous avons visité une des trois demeures (les deux autres sont à Valparaiso et à l’Isla Negra).

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En appréciant tous les objets qui s’y trouvent, ramenés de tous les pays qu’il a traversés en tant qu’ambassadeur y compris à Paris, nous rafraichissons notre mémoire sur l’histoire récente et les périodes Allende et Pinochet.

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Ce poète est vraiment une idole ici, et ses maisons la première attraction touristique, les chiliens n’ayant pris conscience que très récemment du potentiel touristique de leur pays. Même si nous ne pouvons voir la Cordillère des Andes toute proche à cause de la pollution qui sévit dans cette très grande ville, nous sommes bien conscients que nous sommes en zone montagneuse et tectonique (pas la danse mais les plaques…). D’ailleurs la veille de notre arrivée un petit 6,2 sur l’échelle de Richter a salué notre arrivée proche…Autant dire qu’au 9ème étage de notre appartement nous avons bien vérifié où étaient les escaliers de secours.
Au cours de ces 3 jours, nous avons visité les quartiers de Santa Lucia,

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Bellavista,

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le centre ville et ses places et ses monuments comme le palais de la Moneda devenu le palais présidentiel.

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L'universtité de Santiago

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Ensuite, nous avons pris un bus pour Valparaiso. Ici c’est le moyen de transport collectif numéro 1. Les bus sont récents, avec un accompagnateur en plus du conducteur dont l’état physique est strictement réglementé (alcool, fatigue, temps de conduite, etc), on se sent donc en confiance, ce qui était loin d’être le cas au Vietnam…L’arrivée à Valparaiso, nom qui nous dit vaguement quelque chose en référence à un album de Tintin je crois, est plutôt bizarre car cette ville affiche nettement une splendeur et une décrépitude bien présente. La basse ville nous semble inquiétante et notre taxi monte des rues aux pentes dignes de San-Francisco jusqu’à une bâtisse sombre.

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Après nous être assurés que nous étions à la bonne adresse, nous découvrons une auberge de jeunesse vétuste mais très propre "La casa Aventura" où nous ne tardons pas à croiser une famille d’allemands, des étudiants français, canadiens, anglais, un couple irlandais et un autre japonais.

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C’est cette diversité que nous apprécions à chaque fois. La première après-midi, le soleil nous permet de prendre des photos de cette ville à l’architecture baroque et colorée, aux multiples influences étrangères.

 

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En effet, Valparaiso était le passage obligé de tous les vaisseaux qui passaient le Cap Horn, notamment lors de la ruée vers l’or en Californie durant laquelle la ville était à son apogée. Malheureusement, la création du canal de Panama en 1910 sonna violemment le déclin de la ville. On peut d’ailleurs voire un bâtiment inachevé dans un coin de la place centrale, son promoteur l’ayant abandonné dès qu’il eut appris la nouvelle.

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Nous aimons ces raccourcis historiques que nous a montrés Matt, un jeune américain tombé amoureux de la ville, ancien cuisinier qui a perdu son emploi le premier jour lors de l’incendie du restaurant dans lequel il travaillait (!) et qui, désormais, est guide «free lance ».

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Il se met au milieu d’une place, propose ses services aux touristes qui veulent bien le suivre en totalité ou en partie dans une balade de deux heures et nous enthousiasme avec un professionnalisme et une passion rares.

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Valparaiso est un paradis pour les photographes car tout est coloré, chatoyant…sous le soleil. Or celui-ci nous a fait défaut durant les deux autres jours sur place, cet ingrat.

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Nous avons quand même visité la deuxième maison de Pablo Neruda,

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déambulé dans les ruelles de la vielle ville qui recèle encore quelques pépites architecturales, découvert des graffitis d'une qualité exceptionnelle.

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Valparaison s'est construit sur des collines et nous devons emprunter des ascenceurs en bois d'une autre époque par sans une certaine appréhension ...

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Video

 

 

 

 

Nous nous sommes restaurés « Au Petit Filou de Montpellier » un restaurant tenu comme son nom l’indique par un languedocien bien de chez nous. Là nous avons rencontré Jean Christophe, un ostréiculteur de Bouzigues venu étudier les races d’huître chiliennes pour remplacer les nôtres dont la mortalité ne cesse d’augmenter.Une sympathique rencontre. Le soleil est bien entendu réapparu le matin de notre départ, mais pour rester sur le thème de la poésie, nous savons désormais « qu’il fait toujours beau quand les anges voyagent… » De retour à Santiago, nous avons passé notre dernière soirée à l’Hostal Rio Amazonia, un petit hôtel où nous avons été reçus très chaleureusement avec force Pisco Sour et empenadas, après être monté via un funiculaire impressionnant sur la plus haute colline de Santiago où se trouve une immense vierge blanche qui veille sur la ville.

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C’est donc de l’avion qui nous emmène vers Punta Arenas au sud du continent que nous écrivons ces quelques lignes. Rendez-vous à deux pas d’Ushuaia. A plouch les djeun’s !      

 

Une petite pensée pour Mouzy et son Juliiiiooooo  .... toujours aussi beau !    Biz Sylvie

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