La Frannnce ! Ce pays où les indigènes parlent un dialecte qui est tellement proche du nôtre, ce pays où on roule à droite, ce pays où les toilettes sont toujours douteuses, ce pays où enfin on mange des plats cuisinés et gouteux, cette contrée nous accueille sur son territoire …d’outre-mer, puisque, oui, nous sommes en Polynésiiiie ! Partis d’Auckland en Nouvelle Zélande, nous avons atterri à Papeete à 22h30. Alors ici on ne prononce pas « papette » mais « Papé-été » « Pape » signifiant l’eau et « ete » la cuvette, petite minute culturelle pour citadins stressés… Donc, nous avons posé nos tongs sur le sol de France et devinez qui nous a rejoint 30mn plus tard ? C’est-y pas que notre Bribri internationale, en direct des Yvelines après 22h de vol et une escale à LA, pointe le bout de son nez, décalquée mais heureuse. Brigitte donc, va partager notre quotidien pendant un mois et pour l’instant nous passons la nuit dans une pension sympa avec tous nos amis des pays chauds, les lézards gecko et les cafards, mais on commence à s’y habituer, tant qu’ils ne volent pas dans les cheveux de Sylvie en pleine nuit…Nuit réparatrice pour les uns, stressante pour Arthur qui décidemment ne supporte pas les bébêtes. Au petit déjeuner nous discourons sur ce que nous allons faire et deux options s’offrent à nous : partir à Moorea (une petite île situé à ½ heure de bâteau) à 15h ou à 9h45. Et devinez quoi ? Les filles décident à 9h de partir avec le bateau de 9h45. A partir de là commence une course contre la montre car nous devons laisser sur place toutes les affaires qui ne nous servirons pas dans l’enfer qui nous attend. Et c’est par 38° que nous nous excitons pour réussir à partir à l’heure, en sueur, en courant jusqu’à l’embarcadère, mais avec succès ! D’ores et déjà nous sommes ébahis par la gentillesse et la chaleur des polynésiens.
C’est encore plus fort qu’en Nouvelle Zélande qui pourtant était au top sur cet aspect. Arrivés à Moorea, nous nous apprêtons à prendre le bus pour rejoindre notre pension « Les Tipaniers », et là je lance : « et nos bagages ? » hum, hum, nous avions simplement oublié nos sacs à bord…L’air de Polynésie nous détend déjà. Enfin au complet, nous sommes pris en charge par un chauffeur de bus qui n’hésite pas à nous arrêter à un distributeur de billet avant de nous lancer un « bonnes vacances » en trainant un peu avec cet accent si cool, vraiment sympa ce chauffeur.
Quatre jours au « Tipaniers », dans un bungalow immergé dans la verdure …et les « nonos ». Les « Nonos»? Oui, c’est ainsi que les habitants appellent les petits moustiques qui adoooorent notre peau si tendre, et surtout celle de Brigitte ! A tel point que, tel Coluche dans le film « Bonzaï », elle s’est mise à gonfler des chevilles, (c’est pourtant pas son genre), des bras, du dos, à cause de ces sales bestioles. Une petite visite chez le médecin local, va vite résoudre tous ces petits soucis. Après une première journée de farniente à pousser des wouuhaah ! en découvrant les dégradés de bleu du lagon, le lendemain nous avons tous passé notre baptême de plongée avec Henri, un mec si calme et si pédagogue que nous avons tous respiré à moins 6m l’air sec caractéristique des bouteilles d’air comprimé en nageant au milieu des poissons multicolores.
Nous sommes tous très fiers de notre exploit, formalisé par un diplôme : baptême de plongée à Moorea en Polynésie, ça l’fait !
Un autre jour nous avons loué une voiture pour faire le tour de l’île et nous avons vu des paysages intérieurs magnifiques, visité la ferme du lycée agricole et ses fruits tropicaux, et mangé du « Maï maï » ou dorade coryphène, avec une sauce à la vanille, un vrai délice !
Nous avons bien essayé de profiter de la piscine de cet hôtel de luxe, en vain. Alors les filles ont fait des photos, histoire de s’y croire. Le soir nous avons quand même assisté à un spectacle tahitien de toute beauté dans un hôtel voisin.
Mais le clou, le top, le truc de ouf, c’est le dernier jour où nous avons loué un bateau sans permis jusqu’à un haut fond de sable où nous avions pied et où nous avons fait des rencontres formidables. Là sous nos yeux, des dizaines de raies pastenagues accompagnées d’une vingtaine de requins à pointe noire d’un mètre cinquante de long, viennent manger dans nos mains .
D’abord réticents à nous jeter à l’eau au beau milieu des squales, nous avons franchi le pas après que d’autres touristes l’aient fait.
Dans un mètre cinquante d’eau transparente, les raies viennent et nous bousculent carrément pour un petit morceau de poisson. Ces poissons sont très impressionnants mais inoffensifs, et nous avons pu les caresser sur le dos et entre les deux yeux, comme des petits chiens, fa-bu-leux !
D’autant plus que tout autour les requins rodaient en cercles concentriques inquiétants, mais également sans être un réel danger. Si on m’avait dit un jour que je plongerai au milieu de requins, je ne l’aurait jamais cru, mais ces animaux sont d’une beauté parfaite. Et c’est pas fini, nous avons mis le cap sur l’îlot (un motu) voisin où nous avons déjeuné au paradis, un endroit de fou, au bord de l’eau, en jouant avec les raies, et en dégustant du poisson grillé, un grand moment de bonheur, sous le soleil, avec une légère brise…
Thalassa va diffuser un reportage dessus le 4 mai, à ne pas louper. Juste après, nous avons remis les masques et tubas et nous avons plongé au milieu d’un vrai aquarium sans requin, c’est plus reposant…
Ces premiers jours en Polynésie sont au-delà de ce que nous imaginions, profitez des photos, c’est trop beau ! A plouch les zamis !
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