Mercredi 9 Novembre 2011
Scène de rue à PEKIN
Nous nous baladons dans une rue vers 8h-9h du matin et soudain nous entendons des bruits de pas cadencés et des slogans d'un meneur repris en cœur par un groupe comme dans un camp d'entrainement. Nous nous attendions à voir des militaires mais il s'agit d'une vingtaine de jeunes gens qui cours bien en ligne habillés comme si ils allaient en boîte avec des coupes de cheveux de coiffeur...Puis ils se mettent bien en ligne devant leur salon puis lancent des slogans que nous devinons célébrants la journée de travail qui s'annonce et finissent par saluer la rue et leurs millions de clients, incroyable ! Imaginez-vous une seconde débuter vos journées de travail ainsi !
L'épreuve du train
Nous avons pris le train de nuit mardi soir pour PING YAO et je peux vous dire que nos grands départs style chassé-croisé des juilletistes et des aoutiens c'est de la gnognotte à côté de ce que nous avons vécu. Chargés comme des mulets nous avons rejoint une gare immense et nous nous sommes rendus dans la salle d'attente numéro 10 où environ 700 copains chinois nous ont dévisagés comme si nous étions des extraterrestres, genre petit moment de solitude où le temps paraît bien long. Puis une femme demande à Arthur la permission de le photographier, il accepte et à partir de là ce fut de la folie, le défilé a commencé, Camille et lui ont été pris une trentaine de fois.
Soudain toute cette foule s'est mise en mouvement serré, (très serré) comme si leur vie en dépendait. Nous avons compris après coup que ces gens n'avaient pas de places réservées et que le seul moyen de voyager assis était de bousculer, voir marcher sur ses congénères pour atteindre en premier le train.
Nous avons partagé nos compartiments avec des gens très gentils et très discrets, ce qui a rassuré Arthur qui n'en menait pas large...Ce fut une sacrée expérience, agoraphobes et clostro s'abstenir si vous voulez prendre le train en chine.
"A dixatz" comme diraient mes amis du sud-ouest !