Et hop, un nouveau pays, des nouveaux paysages, une nouvelle culture, et des nouveaux amis…Comme dirait Claude Nougaro : « Dès l’aéroport j’ai senti le choc… » et ce choc-là est d’abord chaleureux. C’est marrant comme on reçoit de bonnes ondes en Nouvelle Zélande, les visages sont ouverts, les gens vous parlent en souriant, ils sont très simples et très avenants, ils vous parlent de rugby, de voyage, de Paris, et sont manifestement heureux de nous voir, quel bonheur ! Ensuite dès la sortie de l’avion nous passons sous un porche en bois sculpté par des Maories, on sent que cette culture est fière et bien vivante.
Nous avons hâte de la découvrir. Après avoir pris possession de notre compagnon pour les trois semaines à venir :
notre camping-car super équipé de la compagnie KEA, nous partons vers le sud pour le lac TEKAPO. Et déjà nous sommes tous d’accord : nous allons adorer la Nouvelle Zélande ! Après une traversée rapide de la plaine, nous prenons contact avec la montagne, mi-Alpes, mi-Pyrénées , le spectacle est vite magnifique et lorsque nous tombons sur le fameux lac Tekapo, nos yeux sont ébahis par sa couleur :
un turquoise parfait, uniforme, inattendu, presque surnaturel, et surtout somptueux. Jusque-là le temps était couvert mais même sans soleil, ce lac est beau avec ses cignes noirs majestueux et le contraste entre le turquoise et le gris du ciel.
Une fois installés dans un camping semi sauvage (tout est très bien organisé pour le tourisme en camping-car), nous nous sommes prélassés dans des piscines exterieures naturelles à 34°, 36° et même 39°, étonnant mais au final très agréable.
La nuit est froide en camping-car surtout quand on est des novices comme nous…A quoi servent tous ces boutons ? Comment allumer le chauffage ? Mais pourquoi y a pas d’eau chaude ? Et l’aiguille du compteur d’électricité qui descend irrémédiablement vers le rouge…manifestement nous allons avoir besoin d’un temps d’adaptation pour maîtriser la bête. Le lendemain, le soleil fait son apparition vers midi et là le spectacle est extraordinairement beau, je n’arrive plus à empêcher mes yeux de scruter ce bleu turquoise presque mat.
Les grands lacs se succèdent sur des kilomètres, et toujours cette même couleur folle. Notre point de chute du deuxième soir est au cœur de la montagne et nous en profitons pour faire une petite marche vers un lac glacière au pied du mont Cook.
C’est fou d’être passé en 24h de la chaleur des plages australiennes à la pureté fraiche des montagnes de Nouvelle Zélande couvertes de moutons, ce voyage est décidément plein de surprises. Et nous nous réveillons sous un soleil inespéré qui réchauffe le haut des glaciers qui nous semblent si proches. Le paysage est digne de nos plus belles montagnes et nous décidons de faire une marche de 3 heures qui va nous mener jusqu’à deux glaciers dont un qui se termine par un lac avec des icebergs, superbe.
Nous sentons la pureté de l’air comme si elle était palpable, c’est trop bon.
Ensuite nous avons passé la nuit à Kurow, au bord d’une rivière à truites et à saumons. Nous n’avons pas résisté au plaisir de la pêche, sans succès, à part une belle touche pour Arthur,
c’est le métier qui rentre mon Loulou. Nous avons découvert que ce village est celui du capitaine des All Blacks, Richie Mc Caw, incroyable, son portrait est en devanture de la réception de notre camping, une vraie star !
Enfin, nous avons mis le cap sur Dunedin en longeant pour cela la côte est. Ces changements de paysages sont tellement beaux. Nous avons découvert sur cette route une curiosité naturelle : les boulders de Moeraki. Il s’agit de sphères parfaites de 2m de diamètre en roche grise, posées au bord de la mer, sans explication.
Elles ont quelque chose de surnaturel et pourtant leur cœur est en cristaux grossiers agencés en figures géométriques, étrange. Nous mangeons à proximité et là encore, bonne surprise, le vin est délicieux : un Sauvigon de la région de Marlborough (Oyster Bay 2011) et un Chardonnay de Church Road ( Hauwke’s Bay 2010) vraiment excellents. Nous arrivons enfin à Dunedin où la encore les gens sont sympas, on se sent très vite chez nous dans ce pays si lointain. Le meilleur de la journée sera une petite rando sur une plage sauvage où nous découvrons des lions de mer, sorte de très grosses otaries beaucoup moins sympathiques (à ne pas approcher à moins de 20 m)
et surtout une apparition : un petit pingouin aux yeux jaunes qui est sorti de la mer pour regagner son nid dans les dunes en se dandinant devant nous.
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Un moment magique dont nous nous souviendrons longtemps.
Nous ne voyons pas le temps passer ici, ce pays ses habitants sont un enchantement ! Comme vous l’avez compris nous sommes heureux en Nouvelle Zélande. A très bientôt pour la suite. (« A dishat’s à toutès » pour l’extravagant pistolet du sud ouest).